Porte manteau Caribou de chou (la suite)
Rappelez-vous l’objet que nous fîmes mon âme, ce beau matin d’été si doux… un petit porte-manteau en forme de tête de caribou pour des amis à moi, nouveaux parents et fans du Québec devant l’éternel (l’article est ici pour ceux qui n’auraient pas suivi)
J’avais donc, à l’époque, fait un porte-manteau en bois et en émail qui n’avait qu’un seul problème : il était tranchant comme du verre, dû à l’utilisation d’un cuivre très fin. Hors, le porte-manteau était pour le bébé… ploup ploup ploup… J’ai donc tout mis à la poubelle mais je m’étais engagée à l’époque à « en faire un autre qui aura les bords doux et lisses comme la peau de fesse de nos chères têtes rousses mais là tout de suite, j’ai pas le temps. ».
Le temps, j’ai donc réussi à le trouver et voici la version 2.0 des porte manteaux caribou-de-chou.
Rien ne dépasse, tout a été poncé et le cuivre de 0,7mm est beaucoup plus adapté pour ce type d’objet que le 0,2mm que j’ai utilisé initialement. J’ai fait une technique sèche toute bête et découpé la tête en 4 parties afin qu’elle rentre dans mon four (qui n’est pas petit mais qui n’était quand même pas assez grand pour la tête entière d’environ 45cm)
Et j’en ai même fait 2 pour le prix d’un, parce que malheureusement, plus on attend à faire un cadeau pour le bébé, plus on risque de devoir faire des cadeaux pour plusieurs bébés. La famille s’étant agrandie durant ma procrastination, j’ai du revoir à la hausse ma production. Saleté d’instinct de reproduction !
Les têtes sont désormais finies. Dans une petite boite en carton. Avec un petit ruban. J’attends plus que de monter sur Lyon pour les offrir et prendre quelques photos in situ pour finaliser l’article.
Salut Emilie,
Ouah, super finition cette version 2.0. Pas grave si le four n’est pas assez grand parce que finalement, ça rend bien les découpes. Y-a-pas à dire il commence à y avoir du level comme diraient mes fils.
Tu tiens le bon bout
Ciao
Allez, un an après la réalisation (mais ne fait-on pas les meilleurs commentaires une fois l’objet testé, usé et admiré ?), je me lance : dans ces caribout’chou au dessin (ou alors on dit design…) presque vivant, y’a de la lumière,y’a de la finition, c’est à la limite de la perfection. J’aurai beau citer M. qui m’a dit « ouah, trop classe, tu me donnes l’adresse de la boutique ? » (à peu de choses près), ou N. qui s’est exclamé « c’est vachement bien pensé, c’est même hyper solide, on pourrait s’y accrocher » (oui, quelqu’un de pragmatique), je ne serai dans le vrai de l’émotion qu’en repensant au dur labeur, à la symbolique, et à l’art contenu dans ces œuvres. On ne pourra donc regretter qu’une chose : que des manteaux s’y accrochent, rendant banalement l’objet à son destin initial. Oui, carrément, merci Émilie (ça, c’est C. qui l’a dit).