Emailler :V. Parsemer quelque chose de détails qui en rompent la monotonie (larousse)

Renaissance : Pendentif phoenix

Renaissance : Pendentif phoenix

 

AUTEUR : Inconnu

DATE: 1570-80 CULTURE: Renaissance

MUSÉE : British Museum, Londres, Angleterre

MATÉRIAUX/TECHNIQUES : Or, émail en basse-taille

DIMENSIONS : 4,6 cm

DÉCORATION, FONCTION, DESCRIPTION : Pendentif de forme circulaire (médaillon), totalement d’or, gravé et émaillé en basse-taille. La pièce est travaillée sur les deux côtés. Ce qui est typique de cette époque. Face, il représente le profil (à la manière d’un camée issu des pièces romaines) d’Elizabeth I, fille d’Henri VIII d’Angleterre, qui eut six femmes et fit condamner à mort pour adultère et trahison ses deuxième et cinquième épouses (respectivement Anne Boleyn, la mère d’Elizabeth et Catherine Howard). Élizabeth a régné très longtemps. Son symbole est le phœnix. C’est lui qui est représenté sur le côté pile de la pièce.. Les deux gravures sont très détaillées. La reine est présentée avec son diadème, son collier de perles, une broche, et des habits à la mode du 16ième siècle (la fraise notamment). Elle avait les cheveux roux et les femmes de l’époque se teignaient les cheveux pour lui ressembler. Le phœnix est représenté dans des flammes avec au-dessus une couronne symbole de la royauté et les initiales EAB, l’anagramme d’Elizabeth I.

La couronne de fleur qui entoure la pièce est émaillée en basse-taille opaque et transparent. Il représente des fleurs rouges, blanches, bleues et des feuilles vertes. Le devant et le derrière de la pièce sont identiques. Les motifs végétaux sont à la mode à cette période.

La pièce présente une boucle en bas. Il y avait probablement une perle suspendue mais qui a aujourd’hui disparue. Les perles en bas de la joaillerie sont typiques aussi de la Renaissance.

Pendentif Phoenix, British Museum, vers 1580

Pendentif Phoenix, British Museum, vers 1580

Plus d’info en cliquant ici vers la page web de la pièce du British Museum

Note : les photos proviennent du site web du Bristish Museum. Les sources sont le site web du British Museum et mon cours d’histoire à la Llotja, Barcelone.

 



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Une réponse

  1. Anne Larue dit :

    Magnifique aussi, la chère Elisabeth 1 !

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